Replongeons-nous un peu dans l’histoire de Normandie-Lorraine…
L’association s’inscrit dans une histoire qui a débuté à la fin des années 1950 et qui a pris corps dans le département de la Seine-Maritime.
En 1954, l’association d’entraide « union lorraine » des fonderies et aciéries de Lorraine, présidée par Madame Maurice de WENDEL, fait bâtir une maison en bord de mer.
C’est à Quiberville-sur-Mer qu’elle s’y installe, afin d’accueillir en séjour de vacances, les enfants des quatre départements de Lorraine.
Après quelques années, en 1959, la direction départementale de la santé et les responsables de la maison de Quiberville, proposent une utilisation permanente des locaux en accueillant des enfants malvoyants d’âge scolaire, afin d’y recevoir une rééducation et une scolarité adaptée.
La gestion de l’établissement est confiée à une congrégation religieuse et placée sous la surveillance d’un médecin ophtalmologiste de Rouen.
Dès les premières années, les demandes d’inscription sont de plus en plus nombreuses et le centre initialement prévu pour 70 enfants se trouve confronté à l’accueil de 110 enfants.
Ce succès grandissant oblige la constitution d’une nouvelle association, baptisée Normandie-Lorraine, sous la présidence du Sénateur De Montalembert.
C’est ainsi que l’association Normandie-Lorraine est chargée d’entreprendre la construction d’une deuxième institution, et fait l’acquisition en 1962, du Château de la Lande, propriété de 18 ha environ situé au Mesnil-Esnard.
L’autorisation d’ouverture est donnée en octobre 1963, et commence par l’accueil de 32 élèves en 1964 avec, pour objectif, de prévoir progressivement un accueil en internat et externat de 125 enfants.
En 1972, le centre de Quiberville-sur-mer est fermé et tous les enfants sont accueillis au centre Normandie-Lorraine du Mesnil-Esnard.
Depuis, l’association a orienté son action dès 1985, vers l’intégration des enfants dans leurs établissements scolaires d’origine avec le soutien de l’inspection académique.
Œuvrant depuis toujours en faveur des déficients visuels, depuis quelques années l’association a choisi d’ouvrir aussi son activité à l’accompagnement d’autres profils de jeunes.
Actuellement, l’établissement dispose d’une autorisation pour accompagner 223 enfants déficients visuels avec ou sans handicap associé, ou présentant un handicap rare, des troubles spécifiques du langage et des apprentissages ou des troubles du spectre autistique, en mode parcours.
Elle s’est aussi orientée vers la proposition de dispositifs en direction des personnes adultes déficientes visuelles du territoire, par la création du SÉVA -Service d’Évaluation de la Vision et de l’autonomie – et l’ÉqLAAT – Équipe Locale d’Accompagnement à l’Acquisition d’Aides Technique.